Archives de catégorie : grains de peau

La barque corps : à propos de “Limite” d’Antoine Emaz, 2

(Voir, sur ce recueil du poète Antoine Emaz, mon billet du 6 février que celui-ci prolonge) La métaphore marine se file discrètement tout au long du livre au moyen du motif de la barque. Les vers de la suite du … Continuer la lecture

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À propos des 7 premiers poèmes de “Limite” d’Antoine Emaz

Le titre de ce recueil de poèmes publié en novembre 2016 me laissait présager un obstacle, un mur, un arrêt… Mais c’est l’illimité qui déferle d’abord. À peine le livre ouvert, la mouette que je suis est saisie, emportée : les … Continuer la lecture

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Facino Cane et le flâneur baudelairien

 Je relisais hier le merveilleux début de Facino Cane,  courte nouvelle de Balzac publiée en 1836, où un narrateur  ̶  double du jeune Balzac  ̶  aime flâner dans son quartier, aux abords de la place de la Bastille, et observer … Continuer la lecture

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Walser hors-sujet

Dans mon cahier Kelly j’ai recopié ce fragment du Journal de Michel Chaillou : Dans un livre d’écrivain la phrase traverse plein de petits sujets abandonnés en cours de route (…) Une grande œuvre est toujours hors-sujet, la langue déborde … Continuer la lecture

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Un autre toucher

Pour faire écho à ce que je disais récemment sur Rimbaud, je retrouve mon cher Guillevic dont toute la poésie révèle un intense besoin de toucher quelque chose « qu’on ne connaît pas » (Creusement p. 77) Toucher c’est découvrir, … Continuer la lecture

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Rimbaud le Touchant

L’histoire littéraire dit que l’adolescent de Charleville-Mézières, invité par Verlaine, est arrivé à Paris en 1871 avec dans ses bagages Le Bateau ivre, ce grand poème considéré aujourd’hui comme emblématique du poète Voyant par la richesse de ses images hallucinées. … Continuer la lecture

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Marquer la peau de l’eau

Pour parler des échos que les langues apprises dans l’enfance éveillent en nous, j’ai cité mardi dernier une prière espagnole à l’ange gardien. Que l’on me permette de prendre aujourd’hui un exemple nettement plus trivial. Les mots qui traduisent en … Continuer la lecture

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Dans le bois de la lecture

Je ne suis pas sûre de partager l’enthousiasme d’Italo Calvino pour les plaisirs que procure l’usage du coupe-papier (Si une nuit d’hiver un voyageur, folio, p. 62-63) et, munie d’armes de fortune, je suis encore moins sûre d’avoir l’adresse manuelle … Continuer la lecture

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Vernis craquelé

(à propos d’Eclat du fragment de Bai Chuan) Un jour, je classerai les écrivains en fonction de la texture de leur peau d’écriture. Il y aura les diaphanes, les soyeux, les moelleux, les poreux, les vernissés, les vieux cuirs, les … Continuer la lecture

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Le mot bonheur, le mot espoir, Imre Kertész

Bonheur fait-il partie de ces mots qui « s’abattent sur vous et vous enferment », comme le dit Nathalie Sarraute (Enfance, p. 1056) ? Et faut-il avec Roberto Juarroz remplacer espoir, qui « a perdu ses racines », par “attente”, … Continuer la lecture

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