À propos de métamorphose et de surréalisme au Centre Pompidou, mon amie Tatiana Puccianti me rappelle la présence de ce tableau de la peintre et sculptrice suisse Meret Oppenheim (1913-1985) intitulé Daphne und Apoll (collection particulière).
Un Apollon métamorphosé en pomme de terre et une Daphné qui n’a pas l’air de fuir l’union des végétaux… Il fallait y penser et la chose a dû plaire à Louise Bourgeois. Je découvre à cette occasion que c’est Meret Oppenheim qui conçut et réalisa en 1936, entre bien d’autres œuvres, le célèbre objet surréaliste Déjeuner en fourrure avec une tasse, une soucoupe et une cuillère en fourrure de gazelle (dont je ne sais plus si elle est visible actuellement au Centre Pompidou). Un des mérites de cette exposition est de présenter plusieurs femmes surréalistes, notamment cette artiste perçue autrement qu’un “modèle et muse de Man Ray, icône du surréalisme”, comme je viens de le lire dans un magazine d’art.
Il y a dix ans, le LaM, musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq (Nord), lui a consacré une rétrospective :
https://www.musee-lam.fr/fr/meret-oppenheim-retrospective