L’âme, cylindre de bois qui transmet les vibrations des cordes au fond du violon, est introduite par le luthier au moyen d’une pince à âme dans une des deux ouïes « en f » de l’instrument.
Une petite âme dans l’ouïe, pour “renouer la mélodie” ?
Une grammaire de mon enfance disait que, contrairement au mode indicatif qui actualise, le subjonctif s’occupe des choses incertaines et des “mouvements de l’âme”. Cette expression me fait penser aux “merveilleux nuages” que Baudelaire voyait passer à Honfleur.