Le mot est à la mode.
Mes colères m’ayant toujours nui, on ne me fera jamais adhérer à une de ces communautés de colère qui poussent aujourd’hui comme des herpès. Si je devais adhérer à une communauté, elle serait d’inquiétude.
Il existe sur Facebook un « like » de colère rouge et sourcils froncés, mais il n’en existe aucun pour l’inquiétude, et ce signe des temps m’effraie.
Moi aussi cela m’effraie, tous ces hashtags peuvent clouer n’importe qui au pilori, quelle que soient les vertueuses intentions affichées. Et on voit fleurir les spécialistes d’un jour au discours rocambolesque, connus par des vidéos de trente secondes… Aïe aïe aïe !