Vorrei e non vorrei
Mon amie A. me disait hier, évoquant un assez bon souvenir personnel, qu’une adolescente tombe facilement amoureuse d’un homme plus âgé, et que tout peut se passer bien s’il tient compte du fait qu’elle est séduite par la beauté, la tendresse, le contact de la peau, mais beaucoup moins par les muqueuses et les sécrétions visqueuses.
Le grain de peau plutôt que les muqueuses. La limite du « vorrei » dont je parlais l’autre jour (billet du 9 janvier) ne serait-elle pas tout simplement là ?
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« Il y avait plusieurs papas » (À bout, p. 41)
Rêve nocturne de janvier : je me promène sur un sentier entouré de pâtures où se tiennent des chevaux. Tout à coup un cheval sauvage saute par-dessus la barrière et galope droit sur moi. Je veux que papa me sauve et je hurle « papa ! » Personne ne répond et je me réveille brusquement. Un sillage de détresse traîne en moi une ou deux minutes, puis je me demande si dans ce rêve papa est le sauveur disparu ou le cheval sauvage.
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