Ce matin, à la plage, je suis restée une demi-heure assise sur une bouée pour être seule. Maintenant que je suis seule dans la maison, j’imagine avoir mal au ventre et j’ai peur de mourir.
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Comme on peut se laisser écrire, on peut se laisser ne pas écrire. Se laisser vivre en regardant le ciel, le noisetier, en écoutant le vent dans les bambous et les voisins qui font “âââââllo”.
Chère Nathalie, en deux lignes succinctes judicieusement illustrées d’une orange à la dérive, vous écrivez avec talent ce que Claire Brétécher aurait suggéré d’un coup de crayon spirituel. Plaisirs égaux.