Les habitués de ma “Patte de mouette” ont bien connu Jacques Robinet par ses commentaires profonds, poétiques, généreux.
L’ensemble de son œuvre est porté par une voix authentique et directe, toute en passages d’ombre et de lumière, en douleur et en espérance, en lucidité et en amour intense de la vie.
Je vais bientôt mourir. Pensée aussi saugrenue qu’une baleine surgissant brusquement sur un étang couvert de nénuphars. Puis la baleine replonge, et les nénuphars se déploient voluptueusement au soleil. (L’Attente, p. 79).
Ecrire, toujours. Ce qui reste quand l’essentiel se dérobe : ce bruissement des mots comme le bruit du vent dans le feuillage. On voit l’agitation des branches. Le vent est invisible. (L’Attente, p. 111).
Un fraternel abrazo, Jacques.