Je retrouve entre les pages d’un livre un bout de papier que j’avais posé sur ma table de nuit dans mon hôtel à Rome l’été dernier, et où j’avais écrit :
La lampada non si accende
Censé traduire : La lampe ne s’allume pas.
De retour à Paris, je lis la Treizième poésie verticale de Roberto Juarroz :
Las lámparas apagadas
suelen encenderse nuevamente
de su propio agotamiento
Que Roger Munier traduit :
Les lampes éteintes
souvent se rallument
à leur propre épuisement