Trois vertus
Les trois Vertus qui nous accueillent dans les narthex de l’église du Saint-Esprit, avenue Daumesnil à Paris, sont : Obstination – Intelligence – Sensibilité.
Trois bonnes vertus solides pour donner envie de continuer ce qu’on a entrepris.
Fantômes
Il y en a des lourds et des légers.
Lourds : ceux de Selma Lagerlöf qui ne vous lâchent pas. Dans Le Cocher, ils mènent le chariot des défunts, pénètrent dans les maisons la nuit de la Saint-Sylvestre et parlent longuement à l’oreille des mourants.
Légers : certains fantômes de Henry James. Celui que guette Spencer Brydon dans Le Coin charmant (nouvelle écrite en 1908) est un alter ego flottant qu’il perçoit de manière précise mais fugace dans sa maison natale après une longue expatriation.
En montant les marches, à l’intérieur du Grand Palais, au mois de mars dernier, j’ai eu comme un aperçu de ces deux types de fantômes.
A ma droite, par une fenêtre, ceci :
Statue de façade récemment restaurée, sans doute l’allégorie d’un art : musique, peinture…
Et à ma gauche, en haut de l’escalier, ceci :
Installation à l’entrée de l’exposition de l’artiste japonaise Chiharu Shiota, intitulée : Where are we going ? Barques aériennes faites de cordes et de laine blanche, suspendues au plafond par des fils métalliques.