Il faut regarder longtemps une branche qui bouge un peu pour pouvoir écrire : la branche bouge un peu. Et que cela suffise. Cela peut paraître simple, ça l’est. (Antoine Emaz, Sauf, p. 15).
En lisant les sept premiers poèmes de son livre Limite, je me demandais combien d’heures de contemplation de vagues ont rendu possible cette métamorphose de la mer en mots.