Archives de l’auteur : Nathalie de Courson

Nathalie Sarraute était accueillante avec les personnes qui s’intéressaient à son oeuvre. En janvier 1998, ayant commencé une thèse sur elle, je lui ai demandé un entretien, avec la recommandation de mon directeur Jean-Yves Tadié, par une lettre que je … Continuer la lecture →

Non, non, je ne vais pas ici comparer Nathalie Sarraute à une guerrière au casque ailé poussant des « hoïotoho » stridents dans sa lourde chevauchée “pam papam pam pam”. Je vais parler du mot amour, quand il est suspendu … Continuer la lecture →

Voici les premiers mots du premier roman de Nathalie Sarraute, Portrait d’un inconnu : Une fois de plus je n’ai pas pu me retenir, ç’a été plus fort que moi, je me suis avancé un peu trop, tenté, sachant pourtant … Continuer la lecture →

Rien de plus drôle que le texte de Robert Walser “J’ai pris le nom de Tannhäuser »  (Ce que je peux dire de mieux sur la musique, Zoé, 2019). Il s’affuble de ce nom comme d’un déguisement de carnaval et … Continuer la lecture →

Il y a des amies à éclipses qui, sans être le moins du monde dédaigneuses, interposent entre elles et moi un petit nuage blanc qu’elles dissipent ensuite affectueusement. R. répond rarement à mes courriers, mais elle me propose soudain un … Continuer la lecture →

Il est évident que, comme il existe des airs de famille, il existe des « airs d’âge ». Chaque âge de la vie donne aux yeux, aux bouches, aux voix, à l’ensemble des gestes et des attitudes quelque chose de … Continuer la lecture →

Dans l’excellente émission Les pieds sur terre de France culture, au cours de la série « Ma fille sous influence », Hafsa raconte qu’à 15 ans : « On a monté un projet… On a voulu faire comme le Bataclan…Voilà… … Continuer la lecture →

Il arrive qu’un exil aille à la rencontre d’un autre exil, et il est temps que je parle de « La migration des mots », bel article d’Amina Saïd dans la revue Apulée, placé sous l’épigraphe de Claude Esteban : … Continuer la lecture →

Importance du gosier Les mouches que gobe l’hirondelle n’ont pas le même goût ici et là-bas. Le Jerez que je bois en Espagne hispanise mon gosier, mes lèvres, mon palais et mes cordes vocales. *** « Je suis nulle » … Continuer la lecture →

Quelle n’a pas été ma joie dimanche dernier, au Marché de la Poésie, en feuilletant l’excellente revue de belles-lettres (Société de Belles-Lettres de Lausanne) que je connaissais mal, de découvrir que la responsable en est Marion Graf, la remarquable traductrice … Continuer la lecture →