Baudelaire n’aimait pas que l’on orthographie mal son nom : Beaudelaire (beau de l’air ou beau de l’aire). J’avais remarqué que son nom contenait aussi diable, laideur et délabré, mais je me suis aperçue que Google m’avait largement devancée en donnant toutes les anagrammes partielles et totales de tous les noms avec une exhaustivité mécanique et décourageante.
Il ne me reste plus qu’à remarquer que Proust contient les 3 lettres centrales de mousmé, raffermies par les 3 bonnes vraies consonnes qui les entourent.
(Google ne trouvera jamais, heureusement, les anagrammes et calembours qu’un poète se choisit pour lui-même : Paul Verlaine, « pauvre Lélian ». Ou, dans un autre genre : Verheggen, « Vulgaireheggen ».)