Archives mensuelles : octobre 2016

Être étonné

Publié le 30 octobre 2016 par Nathalie de Courson

― Je n’ai pas fini de ― De quoi ? ― D’être étonnée ― Tu n’es donc pas finie

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Le président impertinent

Publié le 27 octobre 2016 par Nathalie de Courson

François Hollande, recevant soixante et une fois les journalistes qui écrivent le livre où il va se démolir (Un président ne devrait pas dire ça), me fait penser à Anselmo, le personnage de la merveilleuse nouvelle du Curieux impertinent de … Continuer la lecture →

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Prodigue

Publié le 24 octobre 2016 par Nathalie de Courson

Le mot prodigue n’est pas à la hauteur de la prodigalité. Ses deux petits synonymes français : dépensier, gaspilleur sentent la réprobation pingre et gagne-petit. Prenons les synonymes espagnols : pródigo, malgastador, manirroto, derrochador, despilfarrador, derramador, desparramador… Que d’o et … Continuer la lecture →

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El Celoso extremeño, prodigue jaloux

Publié le 24 octobre 2016 par Nathalie de Courson

Que vient faire la prodigalité dans ce que le titre cervantin annonce comme le portrait d’un jaloux ? Le prodigue ne retient rien et dépense ; le jaloux au contraire surveille et garde. Un auteur de comédies y verrait deux … Continuer la lecture →

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Avoir plus de peur que de mal

Publié le 22 octobre 2016 par Nathalie de Courson

Expression incompréhensible à ceux dont tout le mal vient de la peur.

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S’aimer soi-même

Publié le 16 octobre 2016 par Nathalie de Courson

Rilke dit dans une lettre à son beau-frère qu’il n’y a rien de plus difficile que de s’aimer soi-même. Nathalie Sarraute se débarrasse de cette question à la première page d’un de ses livres les plus étonnants, Tu ne t’aimes … Continuer la lecture →

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S’entendre avec la gorge

Publié le 16 octobre 2016 par Nathalie de Courson

En repensant à la question : faut-il s’aimer soi-même, et qu’est-ce que soi-même, je me tourne aujourd’hui vers Malraux et La Condition humaine. Ce titre m’a longtemps semblé vide et pompeux, ne me donnant pas envie de lire le roman, … Continuer la lecture →

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Tocar et toucher

Publié le 13 octobre 2016 par Nathalie de Courson

Parmi les divers sens de tocar (toucher en espagnol), j’aime bien celui de jouer d’un instrument de musique : « Tocar el piano ». Les langues créent parfois de ces synesthésies tangibles. Parmi les divers sens d’être touché en français … Continuer la lecture →

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Un autre toucher

Publié le 10 octobre 2016 par Nathalie de Courson

Pour faire écho à ce que je disais récemment sur Rimbaud, je retrouve mon cher Guillevic dont toute la poésie révèle un intense besoin de toucher quelque chose « qu’on ne connaît pas » (Creusement p. 77) Toucher c’est découvrir, … Continuer la lecture →

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Rimbaud le Touchant

Publié le 7 octobre 2016 par Nathalie de Courson

L’histoire littéraire dit que l’adolescent de Charleville-Mézières, invité par Verlaine, est arrivé à Paris en 1871 avec dans ses bagages Le Bateau ivre, ce grand poème considéré aujourd’hui comme emblématique du poète Voyant par la richesse de ses images hallucinées. … Continuer la lecture →

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