Il y a des jours où la pêche est bonne.
Je trouve les poètes que je cherchais à la bibliothèque, et ma table préférée, contre la vitre du jardin, est libre.
Je vais ouvrir chacun de mes quatre livres à une page au hasard, et j’emporterai avec moi celui qui aura le mieux su atteindre mon cœur.
Je commence par L’Autre nom du vent de Pierre Dhainaut :
Chaque matin, même si je ne vais pas revoir la plage, je pense à ces traces que laissent les oiseaux sur le sable, je n’ai pas d’autre modèle.
J’ouvrirai mes trois autres livres par acquit de conscience mais la mouette a déjà choisi, je n’ai pas d’autre guide.
Ce que nous avons engendré nous réengendre.