Archives mensuelles : novembre 2018

Yoko Tawada possède l’art de dire l’essentiel sans avoir l’air d’y toucher. La narratrice du petit livre Le Sommeil d’Europe, musicienne japonaise titulaire d’une bourse pour étudier en Allemagne, assiste dans une librairie de Berlin à une lecture de poésie, … Continuer la lecture →

– Nez en bas : je lis dans la revue de poésie Phoenix (n° 17) cette phrase de María Zambrano relevée par Jacques Lèbre : L’homme est une créature étrange à qui il ne suffit pas de naître une seule … Continuer la lecture →

Annie Ernaux parle d’un mendiant au pied de son immeuble, qu’elle a connu il y a un certain nombre d’années debout, et plus tard assis. Elle ne dit pas ce qu’il est devenu ensuite mais on le devine : aujourd’hui de … Continuer la lecture →

Le mot est à la mode. Mes colères m’ayant toujours nui, on ne me fera jamais adhérer à une de ces communautés de colère qui poussent aujourd’hui comme des herpès. Si je devais adhérer à une communauté, elle serait d’inquiétude. … Continuer la lecture →

La meilleure traduction d’une langue à une autre n’est pas toujours la plus lisse. Christiane Veschambre me donnerait raison dans son livre Basse langue (voir ici, billet du 5 novembre). Ce qu’il faut s’efforcer de retrouver, suggère-t-elle, ce sont “les … Continuer la lecture →

J’ai assisté l’année dernière à une lecture, par Christiane Veschambre que je n’avais jamais vue, d’extraits de son livre au nom intrigant : Basse langue, publié aux éditions Isabelle Sauvage (elle en a depuis publié un autre qui est le … Continuer la lecture →

― Vous n’y êtes pas tout à fait, vous avez progressé mais vous n’y êtes pas tout à fait, ne disait pas le maître, mais son silence le disait. ― Je ne suis pas tout à fait où ? demandait le … Continuer la lecture →