Je n’entendrai plus en ouvrant les volets
les pas des coureurs dans ma rue sans voitures.
Et les gens actifs sembleront moins actifs.
Je n’entendrai plus en ouvrant les volets
les pas des coureurs dans ma rue sans voitures.
Et les gens actifs sembleront moins actifs.
Déjà la nostalgie du confinement?
Ici, ce les chants des oiseaux et la disparition des avions et des voitures qui vont me manquer. Je regrette déjà les tous premiers jours, quand soudain tout s’était figé dans le silence.
Nous avons été les témoins d’un événement exceptionnel et nous avons goûté à la vie telle qu’elle était il y a très longtemps, dans nos villes.
Ma tante Marie, qui habite un 7ème étage en plein Paris, a vu hier un grand papillon orange et noir sur son pot de fleurs.
Papillons au centre de Paris ? Ceux qui ont déserté mes grandes plaines de blé, infectés de pesticide. L’espoir toujours renait, d’un coup d’aile!
Ma tante a tendance à voir ce qu’elle désire voir mais sa description était assez précise pour qu’on ait de l’espoir !
Comme j’acquiesce à ces remarques…
Car figurez-vous que j’ai vécu moi aussi l’épisode du papillon (comme quoi ils existent vraiment !). Mais lui, j’ai pu le photographier. Deux fois. A l’instant où il se posait sur les œillets d’Inde de mon balcon, et à celui où il s’est envolé, c’est-à-dire une seconde après. Ces deux photos sont tout à fait à l’image de ce que nous avons vécu : une période de silence et bien-être où l’on aurait pu croire que Paris était revenu à l’état de nature, et puis pffft ! C’est déjà fini. La barbarie des moteurs et de la pollution revient.
Papillon, si tu pouvais rester posé plus longtemps. Tout le monde t’en saurais gré !
Joli ! Si vous vouliez nous montrer ici ces photos…
Voici :
https://photos.app.goo.gl/b1bgR2BdpumnKnoXA
Très beau, merci !