Une mante religieuse grimpait, grimpait, et retombait. Elle avait choisi pour nid, on ne sait pas bien pourquoi, le montant de ma fenêtre. La surface était trop lisse et son ventre chargé d’œufs. Au bout de plusieurs essais d’escalade et de glissade, la mante s’est envolée, gracieuse, vers les bambous.
Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage,
mais à la cent-unième, volez vers vos bambous.
Si elle croque vos fourmis (dit l’autre morale),
Vos chenilles, vos teignes, vos tiques, vos pyrales,
Soyez peu regardant sur ses mœurs conjugales.
Bravo chère Nathalie,
On dit les mantes religieuses très cruelles en amour, mais la tienne lourde et féconde semble avoir trouvé, auprès de toi, rémission de ses péchés. Et voici que légère elle s’envole. Mais que sont devenus les œufs?
Comme tu sais bien regarder ce qui t’entoure!
Un abrazo
Merci pour ta bienveillance, Jacques. Une amie japonaise m’apprend qu’au Japon, il existe des représentations de mantes religieuses sur des cloches préhistoriques rituelles en bronze. Les mantes religieuses étaient appréciées des hommes pour leur attaque des prédateurs de cultures (“les ennemis de mes ennemis sont mes amis”, ou “entre prédateurs de prédateurs on s’entend” !) Un abrazo
Onomàstica de los huevos de mantis :
– a la mayor la llamaron Marìa de la O,
– al segundo, Jose-Angel, como su papà,
– a la tercera, Conchita,
– al cuarto le apodaron Esputnic, por lo bien que volaba,
– al benjamìn, pobre criatura, le dieron el nombre de Tortilla de Patatas por lo que llegò a ser en la vida.