Paris à longueur d’été


Sur un banc du square, une longue cosse blanche. Ou un fantôme fatigué ?
Invisible sur la photo, une chaussure.
Ou deux ?
Je m’inquiète un peu et je sors du square.

Sur le boulevard un géant maigre porte deux sacs au bout de ses longs bras. Je sais ce qu’il y a dedans : des longs pantalons lavés qu’il va suspendre aux grilles. Puis il s’assiéra dans l’abribus en attendant que ça sèche. De temps en temps il gesticulera en poussant des cris. Ses bras auront l’air encore plus longs et les passants s’écarteront.

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