Pour une mouette, c’est tout un travail de manger : ouvrir sa coquille, en picorer l’intérieur sans qu’elle se referme, s’interrompre pour s’arracher une tique sous l’aile, et surtout : se mettre à part des envieuses et des emprunteuses, jeter, reprendre, battre des ailes en criaillant pour chasser l’intruse, dérober sa pitance à une frangine, s’envoler vers un autre banc en évitant les coups de bec…
Cette sociabilité chamailleuse des mouettes s’appelle en ornithologie kleptoparasitisme. Aussi brailleuses mais moins organisées que les familles humaines, elles n’ont pas de notaire balbuzard qui les pousse à la hargne pour s’emparer du poisson.
ce blog est magnifique, plein de sensibilité, d’une sorte de gaité nostalgique
j’adore