Ni avec ni sans
En lisant le Journal de Kafka, je suis frappée de sa souffrance physique permanente, du nombre de ses douleurs qui l’empêchent d’écrire. Mais l’absence ou la cessation de douleur l’inquiètent et l’empêchent d’écrire aussi. Ni avec ni sans, c’est comme ça qu’il écrit.
Charles Juliet à la Maison de la poésie
Beckett avait dit à Charles Juliet : « Eloignez-vous et de vous et de moi ». Charles Juliet n’a obéi qu’à la deuxième injonction et s’est enkysté en lui-même.
Pincement d’agacement devant son succès.
Mallarmé
Ayant du mal à lire Mallarmé et sa lignée en poésie contemporaine, deux de ses phrases me touchent d’espoir : « Toute âme est un nœud rythmique », et : « Toute âme est une mélodie, qu’il s’agit de renouer ». L’âme et la musique, portes d’entrée pour moi vers Mallarmé ?
Mots désuets
Il y a des mots dont je ne regrette pas la mise en désuétude : adhérer. Dans les années 70-80 on se devait d’adhérer. C’était poisseux. J’aime mieux engagement qu’adhésion.
Il y a des mots dont je regrette la mise en désuétude : âme. J’en reparlerai peut-être ici.