On peut noter peu, mais assez pour vivre.
La Digue de Ludovic Degroote est pour moi un livre austère où la rigueur bride l’émotion. Ici et là, pourtant, des soupirs presque verlainiens m’arrivent à l’âme :
La petite pluie à l’intérieur
comme un verglas
en plus mou
où le vers s’épuise en son « mou ».
On peut lire peu et retenir peu, mais assez pour vivre.