Familles d’écrivains
Il y a celles que l’histoire ou la géographie littéraire regroupe, et d’autres plus recomposées parmi lesquelles figurent, par exemple, les auteurs d’un programme d’examen.
Il existe aussi des familles tuyaux de poêle où le lecteur emboîte à son gré les écrivains qu’il lit, qu’il aime et qu’il choisit d’accorder, comme sur ce blog dont c’est l’un des principaux objets.
Famille tout court
Les réunions de famille de fin d’année me sont finalement une bonne occasion de fréquenter des gens dissemblables à moi. J’aimerais mieux que cet exotisme me vienne des Canaries ou de la Terre de Feu que du Nord-Pas-de-Calais-Somme-Hauts-de-France mais on ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis, dit le proverbe, et à propos d’amis et de proverbes :
Amis de mes amis
Quand j’étais jeune j’aimais – ou je tolérais bien – les amis de mes amis. Aujourd’hui je ne les aime plus et les tolère à peine car ils sont très souvent des caricatures de mes amis, des façades sociales de mes amis. Le contraire du “Parce que c’était lui, parce que c’était moi” de Montaigne.
Aimer le même écrivain – ou la même famille d’écrivains – que quelqu’un me rend cette personne amie. C’est aujourd’hui ma principale source d’amitié. Mais ne pas aimer son écrivain ne m’éloigne pas de mon ami. La manière dont il en parle me fait entendre ce qui les a unis et il se peut qu’un jour j’aime son écrivain à travers lui.
Il m’arrive de découvrir un écrivain par un ami Facebook, et à propos :
Je supporte à peine plus sur Facebook les chatons mignons et les plats aphorismes que les tas de boue et les poings brandis. Coléreux ou bénis-oui-oui, les posts Facebook sont pour moi des foyers d’irritation permanente, comme des boutons de moustique que je reviens à chaque instant gratter, et à propos :
Résolution pour 2019
Réserver Facebook à mes amitiés familiales, littéraires, et familialement littéraires.