Archives mensuelles : novembre 2016

Le mot nuage

Publié le 25 novembre 2016 par Nathalie de Courson

L’anglais cloud est trop lourd, l’espagnol nube trop pudique. Mais le français nuage ! J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !  (Baudelaire, “L’Étranger”, Le Spleen de Paris, I.)

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Arbre

Publié le 14 novembre 2016 par Nathalie de Courson

On entend bras dans arbre. Nous ne serions pas aussi attachés aux arbres si nous n’avions ni bras ni mains ni tronc ni vaisseaux ni bronchioles.

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Parole-cataplasme

Publié le 11 novembre 2016 par Nathalie de Courson

J’appelle parole-cataplasme un discours très raisonnable que l’on tient sur soi-même, comme une substance pâteuse appliquée sur la peau et destinée à enfariner ce qui brûle à l’intérieur. Des phrases comme : « Je fais mon travail de deuil », … Continuer la lecture →

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Au fond… (PS sur le Jaloux d’Extremadure)

Publié le 8 novembre 2016 par Nathalie de Courson

Au fond (comme disait maman), le personnage de Carrizales du Jaloux d’Extremadure de Cervantes (billet du 24 octobre sur ce blog), ne comprend rien à la possession, à la transmission, au patrimoine. Jaloux, certes, mais surtout prodigue invétéré, prodigue en … Continuer la lecture →

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Les fils du tapis

Publié le 5 novembre 2016 par Nathalie de Courson

J’ai lu avec intérêt ces derniers temps divers livres sur le travail de traducteur  ̶  auquel je me livre en ce moment avec mon amie Marina  ̶  et lisant par ailleurs Don Quichotte, je suis tombée sur une comparaison qui … Continuer la lecture →

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Dans le bois de grand-mère

Publié le 2 novembre 2016 par Nathalie de Courson

Dans le bois de grand-mère, je cours avec les cousins entre les arbres à petits fruits rouges que grand-mère nous dit de ne pas manger parce que c’est du poison. Je n’ose même pas les toucher, mais José saisit une … Continuer la lecture →

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