Flore et Léa jouent sous les grands marronniers. Elles appellent les plus gros marrons qu’elles ramassent des impératoriteurs. « Tiens, regarde, j’ai un impératoriteur ! » Le mot qu’elles viennent d’inventer est là, tout près, fait pour leur jeu qui consiste autant à ramasser des marrons qu’au plaisir de répéter : “Regarde mon impératoriteur !”, “Non, ça c’est pas un impératoriteur !”
Joie de l’automne et joie des mots, du glanage et du langage.
J’ai été à la :cueillette aux champignons récemment en forêt de Fontainebleau. Même joie enfantine devant les plus gros, les plus cachés. Comme nous ignorions les noms, on les baptisait : Oh! j’ai trouvé un “éléphant!”! C’est moins brillant qu’impératoriteur, mais l’excès du plaisir est le même!
Oui, la joie de l’automne avec le soleil, ce matin enfin revenu.
Un abrazo!
Je vous vois d’ici ! Prenez garde de ne pas avaler un éléphant vénéneux.
Un abrazo !
Après Zazie dans le métro, Floréal sous les marronniers.
Il me revient des images de gros marrons vernis dans leur bogue fraîche éclatée, du temps où l’école reprenait le 1er octobre.
Amicalement,
On aimait bien, enfant, les caresser dans une poche (sans leur bogue, bien sûr…)
En cas d’ingestion accidentelle d’un éléphant vénéneux, boire immédiatement un litre de tisane d’impératoriteur.
Rires 🙂 🙂