Cake au thon et verre de Bordeaux. La tourterelle familière fait ses trois notes :
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Passe un cormoran. Un seul. Fin, digne, élancé.
Ce qui peut se dire ici, ce sont des élans.
C’est le mandala des élans.
Lu Nerval. Larmes aux yeux (« Le roi de Thulé »). Aurélia : voir si je peux comparer avec Connaissance par les gouffres de Michaux.
Je tends l’oreille : pour l’instant aucune pie ne me jacasse « C’est-pas-ça ».
J’appelle mon cormoran Labrunie.
(À suivre)
Coïncidence : je suis en train de lire “Une pluie d’oiseaux” de Marielle Macé.
Je ne l’ai pas lu, mais j’ai entendu récemment Marielle Macé en parler dans une émission intitulée “Faire avec les oiseaux” (France Culture, je crois). C’est riche !
j’ai entendu parler de cake au thon pour la première fois en lisant la correspondance de Sade, pour se faire pardonner son retard au moment de son mariage son père écrit à son frère à Saumane (chez qui Sade soigne une vérole) de l’envoyer à Paris en vitesse avec des artichauts et un cake au thon à offrir à la belle-famille, je me suis toujours demandé dans quel état devait arriver un cake au thon après 10 à 15 jours de trajet entre la Provence et Paris.
En effet 🙂