Voici une anecdote que je viens de lire dans le Journal D’Hélène Hoppenot, 31 décembre 1946.
Georges Bernanos est reçu à l’ambassade de France à Bruxelles et l’un des membres de la famille Brugère* le prie de lui dédicacer un livre. Bernanos s’aperçoit, horrifié, qu’il ne se souvient plus du nom de ses hôtes et, pour s’en tirer, il dit : « J’orthographie toujours les noms de travers… » Et l’ambassadeur répond : « Beaucoup de gens écrivent le mien -“gaire” (g-a-i-r-e), mis c’est “-gère” qu’il faut mettre. Sans plus d’hésitation, Bernanos écrit « À M. et Mme Gère ».
* Nom de l’ambassadeur
Bonsoir, Nathalie,
Raymond Brugère, en poste d’octobre 1944 à décembre 1947
Bien amicalement.
En effet, bravo !