Après la pandémie
La pandémie m’a appris que la Terre n’a pas besoin des hommes. En 2020, les oiseaux, les papillons, les phoques (et certainement beaucoup d’autres bêtes) semblaient très contents que l’encombrante espèce humaine soit terrée chez elle.
Anges
Je rends grâce à deux nouvelles personnes :
- Un technicien de chez Darty qui, le mois dernier, m’a délivrée gratuitement en cinq minutes d’un virus informatique strident. Le réparateur de la boutique d’à côté m’avait donné le choix entre hack et arnaque en me réclamant 60€. J’avais répondu : “Je vais réfléchir”. (Entre hack et arnaque ferait un bon titre de blockbuster.)
- Une dentiste qui, quand je quittais son fauteuil en lui demandant comment traiter mes vertiges, m’a répondu : « Par le mépris. » J’ai suivi sa prescription. En un mois mes vertiges ont disparu.
Quoi qu’en pensent oiseaux, papillons et phoques, tout n’est donc pas perdu pour notre espèce et pour ce qui reste de vraiment inapaisable, si cela existe, en nous ou hors de nous, la prescription est bonne, oublions-le ou traitons-le par le mépris.
Tu as raison.
“Sauver la terre” ? Non, une fois l’espèce humaine disparue, la planète continuera de tourner dans l’espace, avec de la vie : animale, végétale, aquatique…
C’est en effet ce qu’il me semblait quand je voyais en 2020 des phoques se gratter et se reposer à marée haute sur la plage interdite aux hommes.
29 février, anniversaires du sapeur Camembert et de l’oncle Raoul.
Champagne !