Titre et chapeau d’un dossier du Monde du 13 décembre :
« Trop paternaliste et autoritaire » : la formation des futurs gynécologues en pleine réflexion
Empathie, consentement, sensibilisation aux violences gynécologiques : la formation des jeunes spécialistes du corps des femmes évolue.
Avant-hier La Croix, hier Le Monde. Tous les jours un journal nous parle d’empathie. Ce mot inconnu chez nous il y a vingt ans et à peine entré dans les dictionnaires s’étend d’une manière dont je ne devrais pas me moquer. N’ayant pas très envie de me pencher sur les œuvres de Serge Tisseron ni de Jeremy Rifkin, spécialistes de l’empathie, je remarquerai seulement que dans la formation des gynécologues empathie s’oppose à paternalisme et autoritarisme.
Alors saluons cette nouvelle attention au patient, et concédons sans chipoter qu’il y a des choses meilleures que les mots qui les désignent.
je lis dans un dictionnaire médical sur le net: “Employé en philosophie et en psychologie, le terme empathie désigne la capacité de s’identifier à autrui, de ressentir ce qu’il ressent. On parle aussi de degré de syntonie avec l’entourage.” alors, comme tu dis, ne nous plaignons pas, positivons, empathissons car le jour où il nous faudra commencer par syntoniser même avec les plus antipathiques de nos voisins n’est pas loin et tout cela, j’en suis sûre, parce que comme tu le faisais remarquer il faut nous empêcher de diviser les gens que nous rencontrons en sympathiques et en antipathiques, tout tient à nous et à notre regard et même quand il s’agit des mots: interdiction de trouver les mots “modernes” moins sympathiques que les mots “passés”. Du passé faisons table rase!
Oui 🙂 Je me suis dit aussi qu’il y avait quelque chose de mesquin et de grincheux à se crisper sur les mots, comme le dira mon prochain billet patte-de-mouettien !
c’était du second degré 🙂 je ne “positive” pas plus que je ne fais preuve d’empathie ou de résilience et je suis définitivement une vieille ronchon 🙁