Archives de l’auteur : Nathalie de Courson

« C’est-pas-ça-pas-ça-pas-ça », s’agite ma pie intérieure. Les états décrits avec autant de précision que de poésie dans Aurélia ne doivent rien aux paradis artificiels, et c’est ce qui les rend aussi rares et admirables : Ici a commencé pour … Continuer la lecture →

Cake au thon et verre de Bordeaux. La tourterelle familière fait ses trois notes : ‑ — ‑ ‐ — ‐ ‑ — ‑ ‑ — ‑ ‐ — ‐ ‑ — ‑ ‑ — ‑ ‐ — ‐ ‑ … Continuer la lecture →

Dans le jardin de derrière, invisible de la route, j’ai une terrasse circulaire entourée de bambous que nous avons baptisée Le Mandala. Quand je suis seule le soir j’y prends l’apéritif nez en l’air et je note à bâtons rompus … Continuer la lecture →

Parfois je me promène sur la plage au coucher du soleil quand il ne reste que deux ou trois promeneurs de chiens et quelques châteaux de sable. Celui que j’ai vu l’autre soir avait muraille, fossé, barbacanes, tours, créneaux et … Continuer la lecture →

Quand je pars à vélo chercher mon pain je passe devant une prairie avec deux chèvres. “C’est Jean-Claude et Juliette”, me dit leur maître qui ouvre leur enclos le matin. J’ai pris Juliette en photo au moment où elle convoitait … Continuer la lecture →

Morteparole est le beau titre d’un roman de Jean Védrines, publié en 2014, qui parle de l’appauvrissement du langage et de la culture dans l’institution scolaire. J’ai longtemps fait partie de cette institution. Les transformations importantes arrivent « sur des … Continuer la lecture →

Bonheur de nager un dimanche de juillet dans une mer calme avec une personne que l’on aime en essayant de se souvenir ensemble des strophes du Bateau ivre. Certains vers me mettent les larmes aux yeux, pas toujours les mêmes. … Continuer la lecture →

… pour cette toile d’araignée qui caresse comme une chevelure d’ange un vitrail de Claude Baillon dans l’église de la Couvertoirade (Aveyron).        Lumineuse photo prise le mois dernier par mon ami Daniel Levinson.  

Sympathie équivoque Quand j’avais onze ans, grand-mère disait que j’avais une araignée dans la tête. Plus tard, Louise Bourgeois m’a aidée à sympathiser avec les araignées. Maintenant, je sais que l’araignée reconstruira la toile que ma tête de loup est … Continuer la lecture →

Ma maison n’est pas coquette. Elle ne fait pas partie de celles qui “calculent leur paraître”, selon l’expression de James Sacré. C’est une maison où des gens ont vécu ensemble pendant assez longtemps, une famille après une autre, depuis bientôt … Continuer la lecture →