En arrière et en avant

Quel espoir me donne chaque livre que je lis, ou plutôt que j’ouvre ? Peut-être qu’il me révèle le secret d’une origine, et aussi me suggère un but vers lequel tendre. Un vent qui me pousse  en avant.

 

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6 réponses à En arrière et en avant

  1. robinet dit :

    Oui, les livres que j’aime sont ceux qui me surprennent, comme le vent “qui souffle où il veut”. Ils sont les témoins de l’esprit qui les pousse. Un vrai lire est un passeur de vie. Il évoque la possibilité des grands voyages, malgré tous les freins et les peurs qui nous retiennent à quai. On attend d’eux l’impulsion qui nous poussera vers le large.
    Je n’aime que ces fraternités de partage, leur émulation à poursuivre le voyage. Si je ne trouve rien de cela, je referme le livre.
    Un abrazo!

  2. Charles dit :

    Vous avez bien de la chance de trouver, en français, des livres qui vous poussent en avant ! Dans notre belle langue, j’en trouve de moins en moins. Heureusement il me reste les autres langues et les classiques, cela fait encore beaucoup ! (et il y en a tant que je n’ai pas lus)
    Il me semblait justement que la littérature c’était cela : proposer des idées nouvelles et
    je suis moi aussi toujours à la recherche de quelque chose qui me surprenne.
    Mais hélas, avec le système actuel des grandes maisons qui consiste, quand un livre a du succès, d’en refaire 50 parlant du même sujet, la probabilité de trouver du neuf est faible.
    Ou alors, pire peut-être, de pratiquer la “tétrapiloctmie” sur un sujet déjà traité. (je pourrais dire si j’osais, que le martyre des diptères et en particulier des mouches ne m’attire pas) sous le prétexte que l’auteur précédent n’a pas tout dit.
    C’est aussi pour cela que je trouve bien agréable de venir sur ce blog pour appendre quelque nouveau titre qui sera de qualité.

    • Pour ma part, Charles, c’est de moins en moins le sujet d’un livre qui m’intéresse et de plus en plus son écriture, la manière de le traiter. Par exemple : on m’a offert un roman que j’ai lu au départ par obligation, et que j’ai eu la surprise de découvrir avec beaucoup de plaisir : “les Solidarités mystérieuses” de Pascal Quignard. Je croyais que je n’aimais pas cet auteur que je trouvais maniériste et trop raffiné, mais ce livre a un beau rythme parfaitement accordé à ce dont il parle : l’amour et la mer.
      Et puis, s’il y a le “système des grandes maisons”, il y a aussi quelques petites maisons qui cherchent des voix et des talents nouveaux, pas vrai ?
      Les livres espagnols que je découvre par la ramonda ne sont pas les pires 🙂

  3. Dany Pinson dit :

    Bonjour Nathalie. Vous qui écrivez avec justesse et talent sur le toucher, ne trouvez-vous pas que le contact avec le papier, la main qui traine sur l’étalage du libraire sont déjà un très grand plaisir avant de tourner la couverture ? Pouvez-vous lire sur une liseuse ?
    Plus jeune, je m’obligeais à finir les livres dans lesquels j’entrais, ne fut-ce que par respect pour l’auteur. Maintenant, je n’ai plus assez d’années de lucidité devant moi, les livres sont trop nombreux et surtout, trop gros : 600 pages parfois médiocres pour exprimer ce qu’une nouvelle de qualité eût pu raconter. Alors, quand ça me tombe des mains, je ne ramasse plus. Êtes-vous une courageuse ?

    • Bonjour Dany, mes collègues m’ont offert il y a 7 ans une liseuse à laquelle je ne me suis pas habituée. Je n’achète pas sur Amazon car j’aime, comme vous, toucher les livres, les ouvrir parfois n’importe où avant de les acheter. Quant aux stylos, carnets, feutres, etc. n’en parlons pas ! (d’ailleurs j’en parle de temps en temps sur ce blog). Pour le livre qui tombe des mains, je peux le reprendre si je pense que c’est un livre important, en décidant que je vais en faire une lecture plus désinvolte en passant des pages. Bonne semaine !

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