Je persiste à penser que nous sommes davantage dans une période d’érosion que d’explosion. L’une n’empêche pas l’autre, on peut provoquer des explosions pour s’opposer à l’érosion, mais c’est elle qui sourdement domine.
L’exsangue, comme chez les Rougon-Macquart.
Le meilleur moyen de résister à l’exsangue est de faire quelque chose qui commence et qui finit : par exemple une tarte aux pommes.
Puis une autre chose qui commence et qui finit : par exemple une note de ma patte pas trop tarte.
Ou ne rien commencer, ne rien finir. Regarder les bambous qui tanguent sous ma pomme.
La philosophie de la tarte aux pommes est d’une grande sagesse. Je viendrais bien t’aider à la terminer… Hélas, plus le droit de sortir de mon département.
Bonne journée !
La tarte aux pommes est engloutie, suivie de près par un clafoutis.
Et je vois mes bambous tanguer depuis mon bureau à Paris.
De la tarte aux bambous, je retiens le tangage ! Quelle dose d’ humour et de bienveillance faut-il pour faire face aujourd’hui aux bourrasques ! A défaut de partager avec toi une tarte aux pommes, je me suis trouvé ce matin en compagnie d’aimables contemporains de troisième ou cinquième âge, pour recevoir ma deuxième dose de vaccin. Si tu avais pu être parmi nous pour nous proposer un gâteau, tout aurait été plus gai! Les bambous s’agitent au vent et les épaves au gré des vagues. Pithiviers ce matin était plein d’ombres sinistres. Exsangues nous sommes, mais la Covid n’aura pas notre peau flétrie! Bon vent, douce amie!
Un abrazo
Jacques
Ce commentaire est un chef d’oeuvre goyesque ! Je serais bien venue me joindre à la procession avec un pithiviers fondant aux fruits confits.
Otra vez !
Contente que tu sois pleinement vacciné.
Un abrazo