Dans le Poème de la mer

Bonheur de nager un dimanche de juillet dans une mer calme avec une personne que l’on aime en essayant de se souvenir ensemble des strophes du Bateau ivre.

Certains vers me mettent les larmes aux yeux, pas toujours les mêmes. Aujourd’hui, « Et rythmes lents sous les rutilements du jour » luit et résonne en moi d’une vague à l’autre.

Quel mystérieux fluide contiennent ces vers pour couler ainsi dans toutes nos veines un siècle et demi plus tard ?

Clapotements furieux ou rythmes lents des marées de Rimbaud

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à Dans le Poème de la mer

  1. robinet dit :

    Rien à ajouter : c’est le plus beau poème que je connaisse !
    Combien de fois, rue Férou (Paris VI) , ne me suis-je pas arrêté, cloué sur place, par un vers lu au hasard sur le grand mur où on a eu la bonne idée de graver tout le poème !
    Oui, c’est à couper le souffle et à faire pleurer de joie! Bonne nage !!
    Un abrazo

  2. C’est ainsi qu’on reconnaît les vrais littéraires. J’avoue qu’à quelques exceptions près, la poésie de Rimbaud m’ennuie. Quelques illuminations, les scènes d’auberge. Cela m’a coupé de plusieurs amis dans l’adolescence. Mais vous tenez bon, et M.Robinet aussi.Brave.

Répondre à robinet Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *