Choses que l’on n’entendra bientôt plus

‒ Une fenêtre en bois que l’on ferme.
‒ Un coupe-papier en action.
‒ La percussion d’une machine à écrire et la petite sonnerie de la fin de ligne.
‒ L’expression « taper à la machine ».
‒ La sonnerie d’un téléphone fixe.
‒ La voix gouailleuse de la vendeuse d’andouille du marché qui crie : « ça ravigote ».
‒ Le mot gouailleur.
‒ L’expression avoir du chien.

Etc.

Dictionnaire CNRTL : Avoir du chien
1. [En parlant d’une femme] Avoir un charme quelque peu provocant, être attirante. À Paris dès qu’une femme dit qu’elle est belle, qu’elle a du chic, du zinc ou du chien, tout le monde la croit sur parole et prend feu (MERIMEE, Lettres à Madame de Beaulaincourt,1870, p. 35).
2. P. ext. [En parlant d’une chose] C’est aussi la chapelle nocturne que je connais le mieux (…) Elle a plus de chien, plus d’âme et plus de résonance (FARGUE, Le Piéton de Paris,1939, p. 25).
3. Vx. [En parlant d’un artiste et, en partic. d’un comédien] Faire preuve d’un talent brillant (cf. ZOLA, Nana, 1880, p. 1330).

Une femme artiste qui a du chien a-t-elle un charme quelque peu provoquant ou fait-elle preuve d’un talent brillant ?

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6 réponses à Choses que l’on n’entendra bientôt plus

  1. Jacques Lèbre dit :

    Chère Nathalie, j’y pense souvent : le téléphone fixe n’avait pas besoin d’être rechargé. Ce qui interroge sur la notion de progrès.
    Quant aux rubans de machine à écrire (en trouver encore), à une époque c’était comme pour les champignons, on ne donnait pas ses coins !
    Bien amicalement.

  2. Dany Pinson dit :

    La petite sonnerie à la fin de la ligne s’appelle le glas.

  3. robinet dit :

    Hélas! Hélas! La nostalgie m’embrume cependant que je caresse mon beau coupe-papier d’ivoire (commerce répréhensible aujourd’hui…) qui me vient d’une grand-mère espagnole. Grâce aux éditions Corti il est encore utile. Que de mots et de bruits s’en vont, quand tant d’autres surviennent qui ne sont pas de ma paroisse. Reste heureusement le bruit du vent dans le feuillage. J’espère qu’il me survivra longtemps ! Ce que je ne regrette pas : la machine à écrire qui me désespérait à coups de “corrector”. Le bruit était joli, mais la peine trop extrême. Sonnons le glas en souriant !
    Un abrazo

  4. Tania dit :

    D’un charme coruscant ?

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