Il ne m’arrive pas rien
mais pas grand-chose non plus.
Rouge-gorge sur la branche
du noisetier.
Quand je vois mon toit pointu
j’éprouve une joie d’accueil.
J’aime mieux les pans de toit
que les rooftops.
Il ne m’arrive pas rien
mais pas grand-chose non plus.
Rouge-gorge sur la branche
du noisetier.
Quand je vois mon toit pointu
j’éprouve une joie d’accueil.
J’aime mieux les pans de toit
que les rooftops.
“Novelettes” m’évoquent la fauvette, sans effacer le rossignol.
La mouette picore à tous vents de l’été et bouscule la volière.
Une couronne de feuillage éclaircit le ciel
Accueillir et chanter vont de même : se déprendre du gris — faire entrer la joie
Gracias y un abrazo
Merci pour ces phrases guillerettes. Un abrazo
C’est à René Char que j’attache cette notelette, qui écrit dans Lettera Amorosa : “le rouge-gorge est arrivé, le gentil luthier des campagnes. Les gouttes de son chant s’égrènent sur le carreau de la fenêtre.”
Et j’ajoute : C’est un ami volage jusqu’au fond des feuillages, qui revient.
Merci de cette évocation qui en amène d’autres…
Merci de ces dialogues d’oiseaux…