Archives de l’auteur : Nathalie de Courson

Alors que je lisais au square la semaine dernière, est tombé sur mon livre un bourgeon de platane, comme un petit oursin aux piquants doux. J’y ai vu un signe de paix et un encouragement à la lecture. Le livre … Continuer la lecture →

Maman, qui avait une belle silhouette dans sa jeunesse, disait sur ses vieux jours, impitoyable envers elle-même, que les vieilles dames sont soit grosses soit maigres. Dans le domaine moral, je pourrais dire à mon tour que les vieilles dames … Continuer la lecture →

Les linguistes n’ont eu aucun mal à démontrer que l’hypothèse d’Ukrainiens russophones victimes d’un génocide ne tenait pas debout. Ils nous expliquent en effet qu’en Ukraine la majorité des citoyens possède les deux langues (à l’inverse, ai-je lu récemment, des … Continuer la lecture →

Au moment où je vais m’intéresser au mot petit chez Michaux, je tombe dans Poteaux d’angle sur un texte qui m’en décourage : Des critiques examinent les mots les plus fréquents dans un livre et les comptent ! Cherchez plutôt … Continuer la lecture →

Presque Voici un mot de rien du tout qui en dit beaucoup. Quand Monique a appris la semaine dernière qu’un de ses amis se proposait pour disperser les cendres de son mari Charles Mérigot – l’éditeur de la Ramonda* qui … Continuer la lecture →

Je relisais ce matin une merveilleuse nouvelle de Tchekhov, écrite en 1898 et dont j’ai déjà parlé ici  il y a quelques années (voir lien en fin de billet), L’Homme dans un étui, autre “histoire de folie”. Belikov, professeur de … Continuer la lecture →

La mendiante grise a ses livres étalés devant elle sur le trottoir, des vieux livres décolorés que lui donnent des personnes compatissantes et qu’elle vend 1€. Parfois je lui en donne aussi, avec quelques pièces. Elle me remercie, la main … Continuer la lecture →

Je fais la queue derrière une femme qui essaie un massicot avec le vendeur, un jeune homme d’aspect cotonneux. Une autre femme surgit et s’écrie avec alarme : « Attention, vous allez vous couper ! ». La femme au massicot … Continuer la lecture →

Try again. Fail again. Fail better. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux. La célèbre remarque de Samuel Beckett dans Cap au pire est une réussite par son rythme, son contenu et sa chute, si bien que cette négation de l’oeuvre … Continuer la lecture →

Ce texte, plus long que ceux que j’ai l’habitude d’écrire pour ce blog, est la reprise d’une publication que j’avais faite en 2013 sur le site participatif créé par Pierre Rosanvallon, “Raconter la vie”. Le site n’existant plus sur le … Continuer la lecture →